Teresa May sur la sellette

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May sur la sellette


Michael Shrimpton fait la chronique de l’effondrement du gouvernement May en Grande Bretagne et étudie l’accord désastreux entre le Royaume Uni et l’Union Européenne.


Par Michael Shrimpton, le 18 novembre 2018










Dominic Raab, le Secrétaire au Brexit, quitte le gouvernement.





L’effondrement lent, désastreux et long du gouvernement de Theresa May s’est brusquement accéléré au cours de la semaine dernière. Sir Graham Brady, alias ‘Shady Brady’ (Brady le louche), le président du comité de 1922* d’arrière-ban, dispose d’ores et déjà des 48 signatures requises pour provoquer un vote de défiance. On peut supposer que les noms ont été fuités aux principaux membres du gouvernement et que des efforts frénétiques sont entrepris ce week-end pour inciter les membres du parlement à retirer leurs demandes.


*Le comité de 1922, anciennement connu sous le nom de comité des députés conservateurs, est le groupe parlementaire du parti conservateur à la Chambre des communes du Royaume-Uni. Le comité, composé de tous les députés d'arrière-ban conservateurs, se réunit chaque semaine pendant la session parlementaire. Wikipédia (anglais)


Le point d’achoppement a été « l’accord » « incroyablement mauvais » conclu avec l’Union Européenne. Il a été imposé au Cabinet, qui a subi des pressions pour l’approuver, bien qu’il n’y ait eu aucun vote à ce sujet, même si cela n’est pas clair. Theresa May ne croit pas au gouvernement du Cabinet et ne permettrait même pas à des ministres du Cabinet de prendre le document pour le lire, ou, encore moins, de le donner à lire à leurs conseillers. (Les membres du Cabinet ne savent pas tous lire, bien évidemment).


Ce qui est étonnant, c’est que ‘Oily’ Robbins (Robbins l’onctueux), le « négociateur » principal du Royaume Uni, ait donné son accord pour insérer des clauses que le ministre responsable n’a jamais vues. Permettez-moi d’insister là-dessus. Le Secrétaire au Brexit, Dominic Raab, n’a jamais vu, encore moins accepté, certaines des clauses du projet d’accord.


Il n’est donc pas surprenant qu’il ait annulé son voyage à Bruxelles pour la cérémonie de reddition, pardon de signature, et qu’il ait donné sa démission jeudi matin. Il est de tradition, lorsque nos partenaires communautaires les Fritz contraignent leurs ennemis à la reddition, de signer le document dans un wagon de chemin de fer à Paris. Cependant, l’Union Européenne ne respecte pas les traditions. Ils n’ont même pas prévu de wagon, ces petits salauds, sans vouloir les offenser.


La procédure






Je présume que mes lecteurs Britanniques, qui sont habitués à la procédure, vont rester avec moi pendant que je l’explique à mes lecteurs Américains, pour qui cela pourrait être une nouveauté. Le changement de dirigeants en Amérique implique en général de prévenir le Secret Service, de soumettre le dirigeant à des tirs croisés et d’en accuser le premier bouc émissaire venu.


Lorsqu’un dirigeant du Parti Conservateur perd la confiance de son parti, il ou elle, est soumis à un vote de défiance si au moins 15% des députés du parti déposent une requête en ce sens au Président du puissant Comité de 1922. Celui-ci porte ce nom en souvenir des évènements de 1922, lorsque certains dirigeants du Parti Conservateur ont découvert que le Premier Ministre de l’époque, David Lloyd George, alias ‘l’outre galloise pleine de vent’, était un espion Allemand.


Comme je l’ai expliqué dans mon livre, cela avait finalement été établi par le Renseignement Britannique en 1918, après qu’une fouille détaillée des tranchées Allemandes dans la Somme ait démontré que notre partenaire communautaire, le Hun, avait été averti à l’avance de notre offensive. Lloyd George en qualité de Chancelier de l’Echiquier (Ministre des Finances) était intervenu aussi auprès de l’Amirauté sur la conception de nos principaux navires de guerre, afin qu’ils soient plus faciles à couler.


Les requêtes sont valables jusqu’à leur retrait. Mon vieil ami Sir Michael Spicer, le prédécesseur de Sir Graham, ne permettait qu’elles ne restent dans le dossier que pendant un an. Le Président, sauf s’il est un gentleman comme Sir Michael, remet alors les copies des requêtes au Bureau du Whip. Ce dernier essaie alors de corrompre, séduire ou faire chanter les députés pour qu’ils les retirent. Si les membres du parlement en question ont des enfants illégitimes, sont homosexuels, ont des petits amis, ou ont fréquenté Miss Whiplash* (des prostituées), alors ils retirent leurs requêtes. Le Président passe alors à la TV pour annoncer qu’il n’a pas suffisamment de lettres.


*Marian June Akin (né le 11 août 1952), anciennement connue sous le pseudonyme de Lindi St Clair ou Lindi St Claire ou Miss Whiplash, est une auteure Britannique, leader du Corrective Party,[1] et militante pour les droits des prostituées.[2]


Elle était à l’origine une prostituée, mais est maintenant retraitée et convertie au Christianisme. Elle s’est fait connaître en 1993 en accusant devant la High Court d’Angleterre le Service de l’Impôt sur le revenu d’être « les proxénètes de Sa Majesté », et de vivre de revenus immoraux, après que la prostitution ait été considérée comme une entreprise de service dans une affaire judiciaire hautement médiatisée. St Clair s’est présentée à des élections au Parlement à 11 reprises. (Source Wikipédia)






Si suffisamment de parlementaires sont assez courageux, alors il y a un vote de confiance. Si le dirigeant perd, à la majorité simple, il y a des votes successifs des députés pour réduire les candidats à la succession à deux. Le gagnant est ensuite désigné par les membres du Parti Conservateur. Les faiblards de l’aile gauche n’ont pas besoin de se porter candidats. Du moins c’est ainsi que les bonzes du parti pensaient que la procédure se déroulait.












Un fait nouveau




Il y a cependant eu un rebondissement. Le Parti Conservateur a maintenant un député avec une cervelle, Jacob Rees-Mogg, le fils du sympathique et feu Lord Rees-Mogg, qui se trouve avoir été un des mes anciens clients. (William avait des conceptions très saines sur l’Europe, et a intenté une action en justice contre le célèbre Traité de Maastricht). Le groupe de ténors actuels du Parti n’ont jamais eu affaire à un député intelligent auparavant (le dernier était cet autre homme sympathique, Enoch Powell). C’est quelque chose dont ils n’ont pas l’habitude.






Je devrais peut-être expliquer préalablement qu’avant que vous puissiez devenir un candidat Conservateur, vous devez vous soumettre à une procédure de sélection. Qui est clairement conçue pour éliminer des candidats intelligents (j’ai échoué à ce test d’intelligence particulier, je suis heureux de le dire !) Mais Jacob a réussi à être sélectionné. C’est probablement dû à son charme personnel.


Ayant un cerveau, avec tout le respect que je lui dois, Jacob a réalisé que le Comité de 1922 avait transmis des copies des lettres présumées confidentielles aux dirigeants du gouvernement. Il s’est donc adressé au public jeudi soir, et pour faire bonne mesure, a publié une copie de sa lettre rationnelle et bien tournée aux médias. Non seulement cela a pris les médias par surprise, surtout qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des correspondances érudites et rationnelles de la part des députés, mais cela s’est révélé exemplaire pour d’autres députés patriotes.


Les médias savent compter, excepté le Guardian bien entendu. Le week-end, plus de 20 députés avaient publiquement annoncé qu’ils avaient soumis des lettres de défiance au Premier Ministre.


May peut-elle s’en tirer ?






J’en doute. La panique croissante qui s’est emparée de Downing Street et du Cabinet Office laisse entendre qu’ils ne pensent pas qu’elle ait suffisamment de voix. Le Secrétaire du Cabinet, Sir Mark Sedwill (alias Gruppenführer Ritter von Sedwill) est également sous tension, ce qui est toujours bon signe. Lors de la réunion du Cabinet de mercredi, il s’en est pris à Esther McVey, la Secrétaire d’Etat au Travail et aux Retraites, qui s’est empressée de tirer le tapis sous les pieds de Theresa May en démissionnant. (Amie de longue date de Kate McCann … NdT)



Sir Mark, avec tout le respect qui lui est dû, semble avoir encore moins confiance dans le Cabinet du gouvernement que sa patronne, le Premier Ministre. Ce n’est pas son rôle, en tant que fonctionnaire, de faire taire des Secrétaires d’Etat. J’étais prêt à lui donner sa chance, mais il est clair qu’il doive partir, en même temps que Theresa May.






Michel Barnier







Qu’est-ce qui cloche avec l’accord ?



















Il serait plus facile de demander ce qu’il a de bon. La réponse à cette question est : pas grand-chose. L’accord a été à l’évidence rédigé par les membres de la Commission Européenne. Il comporte quelques concessions au Royaume Uni, mais pas beaucoup. Theresa May a évoqué la semaine dernière des « milliers d’heures » de négociation. Cela n’en a pas l’air.


La partie la plus sinistre est l’article 6 du Protocole entre L’Irlande du Nord et l’Irlande, qui prévoit une zone douanière commune, ce qui a pour effet de maintenir le Royaume Uni dans l’Union au regard des tarifs Douaniers. Cela fait de Theresa May une menteuse, parce qu’elle avait fait campagne dans l’élection de 2017, sur le fait que nous allions quitter l’Union Douanière de la zone Euro.


Il ne s’agit pas non plus d’une mesure temporaire, malgré ce qui est dit dans l’Article 1(4). L’Union Européenne ne négocie jamais de bonne foi. En négociant avec Johnny l’Européen l’astuce consiste à découvrir la vérité. Vous savez qu’il ment, mais à propos de quoi ? C’est comme de lire la déclaration d’impôt d’Al Capone – si vous voulez connaître le fond de l’histoire, vous devez commencer par creuser la question.


Le clou est l’Article 20 du Protocole. Il nous lie à l’Union des tarifs Douaniers pour toujours. C’est exact – nous ne pouvons en sortir qu’avec le consentement de l’Union Européenne ! Parler d’accord commercial pour remplacer cet accord « transitoire » n’est que cela – du blabla. Il n’y a aucun engagement, et étant donné que l’Union Européenne nous a conduit là où elle voulait, il n’y a pas d’incitatifs.


Bien qu’il soit présenté comme un accord transitoire ou intérimaire, il n’en est rien. L’intention est bien que ce soit un accord définitif. Etant donné que nous avons un énorme déficit commercial avec l’Union Européenne – même dans les statistiques officielles qui sont trafiquées – il est dans l’intérêt de l’Allemagne et de l’Union Européenne de nous piéger dans l’Union Douanière.


Un véritable accord transitoire n’aurait pas été détaillé à ce point, et il aurait une date d’échéance définitive, ce qui n’est pas le cas du Protocole entre l’Irlande du Nord et l’Irlande. Je suis d’accord avec les commentaires de Boris Johnson dans le Daily Telegraph d’aujourd’hui. Theresa May et Mark Sedwill essaient de trahir le Brexit.


Le Procureur Général a-t-il raison ?






Le Procureur Général, Geoffrey Cox, a informé le Cabinet mercredi dernier que le Royaume Uni ne pourrait pas se retirer de cet accord unilatéralement s’il entrait en vigueur. Je ne suis pas sûr qu’il ait raison, avec le respect qui lui est dû.


En vertu de la Convention de Vienne, à moins d’en être exclu, un état-nation peut se retirer d’un traité de plusieurs manières, avec un préavis de seulement trois mois. Le projet d’accord n’exclut pas la Convention de Vienne, mais il y a très peu de chances que l’accord soit interprété de bonne foi.


La confiance dans le système judiciaire Britannique s’est effondrée après les arrêts scandaleux Factortame*, lorsque les juges ont prétendu de façon absurde, que le Parlement avait lié ses successeurs par le droit des Communautés Européennes de 1972 et que les statuts ultérieurs à 1972 devaient se soumettre à la primauté du droit communautaire. Le ver est entré dans le fruit avec le célèbre Arrêt Carltona** rendu au cours de la Deuxième Guerre Mondiale.


* L’Affaire Factortame (mars 1989 - novembre 2000) est une affaire judiciaire qui a abouti à plusieurs jugements rendus sur une dizaine d’années. Elle conduit à une série de décisions importantes en droit de l’Union européenne et en droit constitutionnel du Royaume-Uni. Les arrêts de la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) confirmèrent le principe de primauté du droit de l’Union européenne sur les droits nationaux. Les deux arrêts les plus importants furent prononcés en 1990 et 1991 et sont respectivement connus sous le nom de « Factortame I » et « Factortame II ». (Source Wikipédia)


**Arrêt Carltona – La doctrine Carltona (ou principe Carltona) exprime l’idée qu’en Droit du Royaume Uni, les actes des fonctionnaires des services gouvernementaux sont synonymes d’actions du ministre chargé de ce service. Ce point de droit a été établi dans l’affaire Carltona Ltd contre Commissioners of Works.[1] (Source Wikipédia)






Agissant à l’évidence sous l’influence Allemande, avec tout le respect qui leur est dû, les juges ont dans cette affaire sapé la responsabilité du gouvernement Britannique en transférant le pouvoir des ministres à des fonctionnaires sous le prétexte de délégation. La décision a été hâtée en mai 1940, par la perte de contrôle de l’Abwehr* sur le gouvernement, et l’échec du coup d’état de 1941 de Hess-Halifax. Whitehall (les Affaires Etrangères) rendait compte, à l’époque comme aujourd’hui, au Secrétaire du Cabinet, qui en 1941, comme nous le savons tous, était un espion Anglais. La décision était une justice au rabais, mais elle est toujours en vigueur, de plus les juges l’ont même étendue à la législation déléguée (les directives et règlements).


*Service de renseignement Allemand de l’Amiral Canaris pendant la Deuxième Guerre Mondiale, dont le successeur est le DVD (Deutscher Verteidigungsdienst basé à Dachau) (NdT)


Il n’y a jamais eu de confiance dans la Cour Européenne de Justice. Si vous pensez que vous les gars (les Américains) êtes mal barrés avec la Cour Suprême, vous devriez voir la manière dont la CJCE a réécrit les traités. C’est une institution de fédéralisation en mission. Cela a commencé dès le début des années 1960 avec des arrêts délirants comme dans l’affaire Costa contre ENEL*.


* L'arrêt rendu le 15 juillet 1964 dans l'affaire Flaminio Costa contre Ente Nazionale per l'Energia Elettrica (ou Costa c/ Enel, affaire 6/64) par la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) est l'une des bases de la jurisprudence communautaire. Il consacre le principe de la primauté du droit communautaire sur les législations nationales.


Au sujet de la nature juridique de la CEE, la Cour déclara qu'« à la différence des traités internationaux ordinaires, le traité de la CEE [aussi appelé traité CE ou Traité de Rome] a institué un ordre juridique propre intégré au système juridique des États membres [...] et qui s’impose à leur juridiction. En instituant une Communauté de durée illimitée, dotée d’institutions propres, de la personnalité, de la capacité juridique, d’une capacité de représentation internationale et plus particulièrement de pouvoirs réels issus d’une limite de compétence ou d’un transfert d’attributions des États à la Communauté, ceux-ci ont limité leurs droits souverains et ont créé ainsi un corps de droit applicable à leurs ressortissants et à eux-mêmes ».


La Cour conclut « que le droit du traité ne pourrait donc, en raison de sa nature spécifique originale, se voir judiciairement opposer un texte interne quel qu’il soit sans perdre son caractère communautaire et sans que soit mise en cause la base juridique de la Communauté elle-même » et qu'ainsi « le transfert opéré par les États, de leur ordre juridique interne au profit de l’ordre juridique communautaire, des devoirs et obligations correspondant aux dispositions du traité, entraînent donc une limite définitive de leurs droits souverains contre laquelle ne saurait prévaloir un acte unilatéral ultérieur incompatible avec la notion de Communauté ».


La CEE est donc un ordre juridique dont les dispositions priment sur le droit national de manière irrévocable, dans le champ restreint où les États membres lui ont transféré une partie de leur souveraineté. Cette interprétation sera confirmée quelques années plus tard par l'arrêt Simmenthal de 1978. (Source Wikipédia)






Il est peu probable que les juges tant Britanniques qu’Européens puissent interpréter l’accord de bonne foi s’il entrait en vigueur. Ils jugeraient probablement que le Royaume Uni n’aurait aucun droit de se retirer unilatéralement du traité Européen en vertu du Traité de Vienne.


De ce point de vue, le Procureur Général a raison, mais il est intellectuellement malhonnête de ne pas se référer au Traité de Vienne. L’adjoint roublard de Theresa May de fait, avec le respect qui lui est dû, David Lidington a même prétendu à son entourage qu’il n’y avait pas moyen pour le Royaume Uni de se retirer de l’Union Européenne préalablement au Traité de Lisbonne, qui a intégré l’Article 50. Vraiment, David ? Comment penses-tu que nous nous serions retirés de la CEE, telle qu’elle s’appelait à l’époque, si les voix du référendum de 1975 avaient été correctement décomptées ?


Il est contraire au droit international d’essayer et de lier un état à un traité contre son consentement, c’est fondamental. L’Article 20 du Protocole sur l’Irlande du Nord est une disposition extrêmement dangereuse, suffisante en elle-même pour condamner l’ensemble de l’accord entre le Royaume Uni et l’Union Européenne.


Ce que des gens comme David Lidington et Geoffey Cox veulent réellement dire c’est que si nous voulons en sortir, nous devrons nous battre pour y arriver. Qu’il en soit ainsi, mais veulent-ils vraiment d’une autre guerre Anglo-Européenne ?






Les prochaines étapes






Le projet va maintenant passer devant le Conseil Européen pour approbation. Il a le soutien de l’Allemagne, donc ils vont y apposer leur tampon – lorsque l’Allemagne leur dit de sauter, les gouvernements de l’UE se contentent de demander à quelle hauteur ! Les Espagnols vont probablement s’inquiéter de leurs droits de pêche, et se verront probablement répondre que May et Robbins vont accepter de les sacrifier en totalité. Ce sera comme la Politique Commune de la Pêche*, mais avec un nom différent. Le sacrifice de nos eaux territoriales de pêche a été une partie cruciale de l’accord depuis que nous sommes entrés dans la CEE. Edward « von » Heath, l’agent de l’Allemagne, n’arrivait pas à envoyer assez vite par le fond, nos communautés de pêcheurs. Ni le Cabinet Office, ni le Foreign Office ne se soucient de nos pêcheurs, sans doute qu’ils les méprisent pour le rôle décisif qu’ils ont joué durant les deux Guerres Mondiales.


*La politique commune de la pêche (PCP ; en anglais Common Fisheries Policy, CFP) est une politique de l'Union européenne née en 1983 d'une adaptation de la politique agricole commune au secteur halieutique : elle concerne 23 des 28 États membres de l'Union (les 5 autres États, enclavés, n'étant pas concernés par ces problèmes).


Cette politique a connu de nombreux changements de fond depuis la fin du xxe siècle afin de pouvoir s'adapter à l'arrivée de pays membres et surtout, depuis les années 2000, pour combler les effets néfastes générés dans ses premières années d'existence.


Au sommet mondial de Johannesburg (2002), les États européens s'étaient accordés sur l'objectif de reconstitution des ressources halieutiques d'ici 2015, dans un objectif de développement durable. Une étude du centre de recherches Océan du futur de Kiel, publiée en 2010, a néanmoins montré qu'avec les plafonds actuels, cet objectif ne serait pas atteint avant 20301. (Source Wikipédia)






Le Parlement Européen devra également approuver l’accord, mais il est aussi probable qu’il s’oppose à Merkel comme pour le Reichstag de s’opposer à Hitler. Le Parlement est bien sûr bâti sur le modèle du Reichstag. En tant que pure assemblée consultative, son rôle consiste uniquement à fournir une façade démocratique à l’Union Européenne.


Cependant, l’approbation de l’UE n’importera guère. L’accord semble mort-né à son arrivée à la Chambre des Communes, à moins que le Parti Travailliste ne change d’orientation. Il y aura un certain nombre de dissidents Travaillistes pro-UE, mais ils seront dépassés par le nombre de dissidents Conservateurs pro-Britanniques.


Depuis le début du week-end, Theresa May n’a cessé de susurrer sur une renégociation de l’accord, mais l’UE n’a aucun intérêt à le modifier. Ils peuvent procéder à une nouvelle rédaction de l’accord politique, mais étant donné qu’il n’est pas contraignant, son contenu importe peu. Son but principal est de faire croire aux membres du parlement que le soi-disant accord transitoire est temporaire. Vous pourriez penser que les députés seraient particulièrement stupides de gober cela, mais c’est seulement parce que vous n’en avez pas rencontré beaucoup. Le député moyen a la capacité intellectuelle de Trigger, dans la comédie à succès de la BBC Only Fools And Horses (Réservé aux cinglés et aux chevaux), qui se vantait de n’avoir pas changé de balai en 20 ans (moyennant 17 nouvelles têtes et 13 nouveaux manches).


*Only Fools and Horses est une série télévisée humoristique britannique en 65 épisodes de 30 à 95 minutes créée par John Sullivan et diffusée du 9 septembre 1981 au 25 décembre 2003 sur la BBC. Cette série est inédite dans les pays francophones. (Source Wikipédia)


Mon pronostic c’est que Theresa May sera contrainte à la démission et que Jacob Rees-Mogg deviendra le nouveau Premier Ministre, avec Boris Johnson comme Ministre des Affaires Etrangères. Le Royaume Uni quittera, alors l’UE sans aucun accord. Tous les députés n’aimeront pas ça, mais la décision de quitter ou de rester dans l’UE, était trop énorme pour eux. Ils ont laissé la décision au peuple et le peuple a décidé de partir. George Soros, l’UE et les Allemands peuvent ne pas apprécier, mais pas de chance pour eux.


Toutes sortes d’histoires effrayantes circulent concernant le cas où il n’y aurait pas d’accord – Programme de Peur Deuxième Partie ! En fait, un scénario sans accord signifie simplement que nous passerions sous la règlementation de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Etant donné que le commerce avec l’UE génère un déficit massif, cela nous convient parfaitement. Les officiels nous avertissent que 5% de notre alimentation passe par Douvres, comme si nous ne pouvions pas acheter des tomates aux Iles Anglo-normandes ou au Vale of Evesham. S’il ne s’agit que de cela, vous les gars (les Américains) savez comment faire pousser des tomates, même si vous ne savez pas en prononcer le nom* !


*Il existe même une chanson qui plaisante sur les diverses manières qu’ont les Américains de prononcer « tomato ». (NdT)


Une chose que les fauteurs de troubles ne soulignent pas c’est que la majeure partie de la cocaïne et de l’héroïne qui entre dans le pays arrive également par les camions venant d’Europe. Un Brexit sans accord sauvera beaucoup de vies. Bien sûr, il y aura moins d’argent à distribuer pour la corruption. Etant donné l’hystérie de certaines réactions officielles, il est légitime de se demander si feu Lord Heywood* était le seul bureaucrate corrompu de Whitehall.


*Premier Secrétaire de Cabinet permanent, Lord Jeremy Heywood, décédé le 4 novembre 2018, fut accusé de dissimuler, puis d’empêcher la publication des Chilcot Papers, détaillant les correspondances entre Tony Blair et George Bush Jr, et révélant la manipulation de l’opinion pour déclencher la Guerre d’Irak. (NdT)


Les élections Américaines






Eh bien au moins j’avais raison pour le Sénat ! Honte à la Chambre des Représentants. La grande question qui rend délicate la prévision du résultat des élections aux Etats-Unis est de savoir combien d’électeurs étaient autorisés à voter ?


Les observateurs étrangers ont tendance à oublier que les élections fédérales ne sont pas gérées par le gouvernement fédéral, mais par les états. Certains états, bien sûr dirigés par les Démocrates, ne vérifient évidemment pas les références des électeurs qui votent. Je suis absolument d’accord là-dessus avec le Président Trump. La fraude électorale en Amérique est un vrai problème.


Il est lié à l’immigration illégale. Le chiffre traditionnel qui est avancé pour le nombre d’immigrants illégaux aux Etats-Unis est d’environ 11 millions. La réalité se situe probablement entre 20 et 30 millions. Si seulement 10% d’entre eux votaient, cela ferait une grosse différence. De plus, un grand nombre d’illégaux ont certainement de faux papiers d’identité.


Une manière d’évaluer en gros combien de gens vivent dans un pays, soit dit en passant, provient des ventes de nourriture au détail. Il est impossible que les ventes alimentaires au Royaume Uni correspondent au nombre d’habitants qui y résident officiellement.









Les Incendies en Californie






Mes condoléances aux habitants de la Californie. J’espère sincèrement que le grand nombre de disparus s’avéreront être des gens qui ont quitté leur domicile et ne sont pas enregistrés.


Ces incendies ne semblent pas accidentels. Combien de fois devrais-je le répéter ? Déclencher des incendies est une tactique habituelle du DVD (Deutscher Verteidigungsdienst). Elle a été utilisée à minima depuis 1968 en Australie. Il est grand temps que quelqu’un enquête sérieusement sur la raison de ces incendies, qui n’ont rien à voir avec le réchauffement climatique, sans compter que ce dernier n’existe pas. Les incendies en Californie ont probablement été provoqués par plusieurs départs de feu. Les Mauvais Gars qui ont déclenché les incendies auront quitté les lieux en voiture – personne ne veut périr brûlé dans l’incendie qu’il a lui-même allumé. L’imagerie satellite permettrait d’identifier les pyromanes. Les incendies en Californie doivent être considérés comme une question de sécurité nationale.


Je n’accepte pas l‘hypothèse des armes à énergie dirigée. Je sais qu’on en parle, mais il n’y a pas besoin d’arme à énergie dirigée pour déclencher un incendie et je ne suis au courant d’aucune imagerie radar ou satellitaire qui laisserait supposer une activité aérienne illicite là, ou à proximité des scènes de crime.






L‘enquête de « von » Mueller






Je constate que “von” Mueller a maintenant étendu son investigation stupide à mon ami Jerry Corsi, (Jérôme Corsi) dont le seul « crime » a été de dire la vérité sur le Président Obama. Etant donné que Mueller a été Directeur du FBI pendant la moitié du mandat où Obama a été président, et étant donné que le FBI devait avoir découvert au cours de ses vérifications que le gars (Obama) n’était en réalité pas né aux Etats-Unis, peut-être que c’est sur « von » Mueller qu’on devrait enquêter.


Comme je l’ai dit auparavant, il est grand temps que cette investigation, basée sur le mensonge que la Russie a piraté le DNC (Comité National Démocrate) soit close. Ceux qui sont condamnés, en tout cas pour des délits mineurs, devraient être amnistiés.


https://www.veteranstoday.com/2018/11/19/may-on-the-brink/






Traduction Patrick T rev Isabelle










Révélations sur Jérôme Corsi : https://www.opdeepstate.com/2018/06/24/jerome-corsi-is-a-con-man-who-stole-investors-money-qanon/





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