Rapport spécial La souris qui a rugi ou comment les
gens de Bougainville ont défait les Rothschild.
La bataille a entraîné les indigènes à se battre pour conserver leurs
maisons ancestrales contre une multinationale de Rothschild, qui mène une
guerre pour voler les plus grands gisements d'or au monde dans la mine de
Panguna.
À la suite de leur victoire, les gens de Nasioi, du centre de
Bougainville, sont devenus les premiers peuples indigènes au monde, à forcer
une minière multinationale à renoncer à l'une de ses entreprises les plus
riches.
Ce n'est pas seulement une question locale, car il y a tellement d'or
sur cette île qu'elle pourrait affecter l'avenir du système financier mondial.
Les banquiers internationaux disent qu'il n'y a que quelques dizaines de
milliards de dollars d'or et de cuivre là-bas, mais si nous utilisons les
méthodes de réserves fractionnées utilisées par la Réserve Fédérale en 2008
pour évaluer l'or, (700 tonnes d'or ont été transformées en 750 000 tonnes
d'obligations d'or), alors cela vaut des centaines de trillions de dollars.
Qui plus est, les habitants du coin disent que la mine servait de
couverture à une massive opération de blanchiment d'argent, en affirmant que
l'or était du cuivre, ce qui signifie que la mine et six autres réserves riches
en or dans l'île, valent potentiellement des centaines de trillions de dollars,
même si la magie des réserves fractionnées n'est pas utilisée.
"Ils sortaient l'or la nuit et le cachaient
dans des grottes", selon les sources de l'armée révolutionnaire de
Bougainville.
La mine a été exploitée par Rio Tinto Zinc de 1972 à 1989, avant que les
habitants ne la ferment, émergeant après une décennie de guerre qui a causé la
mort d'environ 30 000 personnes, ou plus de 10% de la population, selon les
sources de la BRA (Armée Révolutionnaire de Bougainville).
"Joel", un général de la BRA, a décrit comment les rebelles
non armés ont pu vaincre une armée ayant des armes de pointes. "Lorsque
nous les avons attaqués, nous n'avions que des haches et des lances, et nous
savions que beaucoup d'entre nous allaient mourir", dit-il.
"Nous avons utilisé la tactique guérilla, nous avons attaqué un
soldat et pris son arme, avec cette arme, nous pourrions tuer 3 ou 4 autres
soldats et prendre leur fusil et ainsi de suite; C'est ainsi que nous nous nous
sommes armés», dit-il.
Les fonctionnaires de la Croix-Rouge travaillant sur l'île, disent aussi
qu'à ce jour, il y a des meurtres extrajudiciaires et de nombreux «disparus», à
la suite du conflit sur l'île.
En outre, l'armée de la résistance a remporté la guerre, pour faire face
à un blocus qui, dans une certaine mesure, continue jusqu'à ce jour.
Rio Tinto Zinc affirme avoir remis le contrôle de la mine à Bougainville
Copper Limited (BCL), qui appartient principalement au Gouvernement Autonome de
Bougainville (ABG).
Rio Tinto déclare également qu'ils ne sont pas responsables des énormes
dégâts environnementaux qu'ils ont causés par le déversement dans une rivière
locale, de mercure et autres rejets miniers toxiques, parce qu'ils respectaient
les lois locales de l'époque.
Cependant, si vous
allez regarder Bougainville Island sur Google Earth, vous pouvez toujours voir
clairement, des décennies après la fermeture de la mine, les cicatrices qu'elle
a causé sur le paysage. Ils ne devraient pas être autorisés à s'en tirer avec cette
destruction de l'environnement si étendue, que cela apparait même sur les
photos satellites.
Le Royaume Jumeau de Meekamui et Papala, le nom local de l'île, est
dirigé par le roi David Peii II, qui veut charger les propriétaires de Rio
Tinto de crimes de guerre, et les poursuivre pour destruction environnementale,
devant la Cour Internationale de Justice à La Haye.
Les gens de BCL, pour leur part, essaient de rouvrir la mine, en
promettant d'être respectueux de l'environnement cette fois, mais les habitants
sont tellement traumatisés et amers au sujet du massacre et de la destruction
de l'environnement, qu'ils ne veulent pas que BCL ou ABG, aient quelque rôle
que ce soit dans la mine.
Voici comment le roi David voit la situation:
ABG (Gouvernement Autonome de Bougainville) est simplement un agent du
Gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Son siège est situé à Waigani,
PNG.
Ceux qui contrôlent la PNG contrôlent également l'ABG. Comme vous le
savez, l'Australie a accordé son indépendance à la PNG en 1975. Cependant, dans les faits, l'Australie contrôle encore la
PNG.
Selon les statistiques de 2011, l'Australie a ratissé environ K19,8
milliards de PGK [Papouasie-Nouvelle-Guinée Kina, 1 kina = 0,31 dollars
Américains] de ses entreprises dans la PNG, mais n'a donné que quelque K450
millions de PGK en retour sous la forme d'AusAid.
Cela représente
environ 3% seulement; 97% est retenu en Australie. L'emprunteur est esclave du
prêteur. Les PNGeans sont heureux de recevoir des fonds de AusAid, pour leurs
projets mais ne sont pas au courant de la véritable et réelle histoire.
L'ABG, a été créé parce que les dirigeants de Bougainville se sont
divisés immédiatement après avoir remporté la guerre de 10 ans contre PNG et
BCL / Rio Tinto. Le vice-président Joseph Kabui a décidé de négocier avec le
gouvernement de la PNG, en raison du manque de fonds pour les services, etc.,
alors que le président Francis Ona ne pensait pas que c'était une bonne chose
de négocier.
Bien que tous les deux soient maintenant décédés et partis, leurs
successeurs sont encore vivants et actifs. Je suis le successeur de feu
François Ona, dans le cadre de l'Accord Twin Kingdom.
L'ABG est à l'extrémité inférieure de la chaîne alimentaire
internationale de ce vieux système de contrôle et, par conséquent, ne peut dire
non à BCL, Rio Tinto, PNG, Australie ou à ses hiérarchies ou contrôleurs, parce
que «c'est un esclave de ses prêteurs».
La BCL (B'ville Copper Ltd) est toujours détenue par des étrangers (ou
non des Bougainvilleans). Les parts qu'ils prétendent avoir accordées à ABG,
sont encore contrôlées par des étrangers, car ABG en soi, est un agent étranger
à Bougainville de toute façon. L'ABG a été
créé par ses financiers (PNG et Australie, etc.) pour servir leurs propres
intérêts dans notre nation souveraine.
Ce que décrit le roi David est vrai, pour une grande partie du monde en
développement, où des multinationales impitoyables pillent les terres avec
l'aide de mercenaires et embauchent et soudoient «des leaders». On estime que
le pillage, en Afrique seulement, par les multinationales atteint 60 milliards
de dollars par année.
https://www.theguardian.com/global-development/2014/jul/15/aid-africa-west-looting-continent
En ce sens, la bataille pour l'or à Bougainville, pourrait marquer un
tournant décisif mondial car, le Roi David promet d'utiliser les vastes fonds
de la mine pour aider d'autres pays en développement. Les pays d'Afrique et
d'autres parties en développement dans le monde, se porteraient beaucoup mieux
s'ils étaient payés un prix équitable pour leurs ressources, plutôt que de
recevoir une "aide étrangère" souvent nulle, de la part des pays qui
les pillent.
En tout cas, il est
clair que quelqu'un de puissant a utilisé beaucoup de stratagèmes, pour essayer
d'empêcher cet écrivain de rendre visite au roi David. Tout d'abord, tous les
vols entrant et sortant de Port Moresby en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont été
annulés le lendemain de notre arrivée, pour des raisons non précisées.
Ce qui a eu pour résultat de retarder l'arrivée du représentant du roi
David, Mealagan Krishnan. De plus, bien qu'il y ait des vols quotidiens vers la
ville d'Arawa, à deux heures et demie de route de la capitale du Royaume, ces
vols ont été mystérieusement annulés, pendant la semaine de notre visite.
Nous avons été forcés de prendre un vol vers la ville de Boka, une
épuisante route à une distance de 7 heures du Royaume et, lorsque nous sommes
arrivés, nous avons constaté que la route principale était bloquée par «un
grand accident», ce qui nous a obligé à prendre le bateau et de circuler sur des
petites routes de l'arrière-pays.
Un dernier barrage
routier a littéralement été occupé par des casseurs de la BCL, qui ont exigé un
pot-de-vin de 1000 $ pour nous laisser passer. Quand j'ai dit à leur chef
"vous ne pouvez pas extraire du sang d'une pierre", il a répondu «je
peux extraire le sang d'une pierre». Après beaucoup de marchandage, nous leur
avons finalement versé un pot-de-vin de 100 $, et avons été autorisés à
continuer notre chemin. Dans
l'ensemble, notre arrivée a été retardée de 4 jours.
Enfin, après avoir rencontré le roi, on nous a offert une visite de la
mine Panguna le lendemain. Cependant, au lieu de cela, nous avons été réveillés
au milieu de la nuit avec un avertissement que 10 camions de mercenaires et de
policiers corrompus, allaient tenter de forcer les propriétaires fonciers de la
mine Panguna à signer les droits de la mine à BCL. On nous a dit également,
qu'ils allaient essayer de nous tuer.
Les habitants ont abattu des arbres à travers la route, et mis en place
des barrages routiers armés, pour empêcher les mercenaires de nous pourchasser
après notre départ. Le conflit armé a été évité à la dernière minute, mais la
BRA nous a dit que c'était notre arrivée qui a provoqué l'envoi de mercenaires.
En tout cas, à la suite de notre visite, nous allons faire appel à
l'aide internationale pour permettre aux habitants de développer la mine de
façon respectueuse envers l'environnement. Le Roi promet que les milliards ou
les trillions de dollars, qui vont couler de la mine, seront utilisés pour
aider les gens et de Bougainville et du monde entier.
Bien que beaucoup
de Bougainvilliens que nous avons rencontrés, se promenaient pieds nus, ils
avaient des téléphones intelligents et connaissaient davantage la véritable
nature du système financier international que le journaliste moyen du Wall
Street Journal, (Et j'en ai rencontré beaucoup au cours des années).
Je préférerais de beaucoup. que le roi David soit en charge de l'or de
Bougainville, plutôt que ces gangsters des banques centrales des Khazarians,
impitoyables et incompétents, qui ont fait tant de mal à cette planète et à ses
habitants.
Rio Tinto Zinc et BCL ont tous les deux ignoré plusieurs tentatives de
cet auteur pour les contacter.
Traduction Estelle P.
Relecture : Lucette
Ndlt : Pour ceux qui comprennent l’anglais, je
suggérerais vraiment, que vous vous abonniez à la lettre hebdomadaire de
Benjamin Fulford et à Gaia.com. Les gens comme eux travaillent fort pour nous,
et ce, au péril de leur vie. Les soutenir est un tout petit moyen de leur
témoigner notre reconnaissance.
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